En France, échouer est mal perçu, réussir peut l'être aussi. Alors, que faire ? Et si nous changions notre vision de l'échec ou de la réussite ?
Charles Pépin, dans son livre Les vertus de l'échec, fait-il la part belle à un petit traité de sagesse qui met sur la voie d'une authentique réussite ?
Les succès viennent rarement sans accro. Charles de Gaulle, Rafael Nadal, steve Jobs, Thomas Edison, JK Rowling ou Barbara ont tous essuyé des revers cuisants avant de s'accomplir. Selon Charles Pépin : "En France, on a beaucoup de mal avec la notion d’échec mais chez les anglo-saxons, par exemple, c’est quelque chose de tout à fait admis, valorisé même. L’échec est une école. C’est par l’échec que l’on apprend et que donc, on s’améliore... Regardez pour Thomas Edison, le grand inventeur de l’ampoule électrique entre autres. Après un énième échec, l’un de ses collaborateurs lui demande comment il peut supporter autant d’échecs; des milliers d’échecs". Réponse d’Edison : "Je n’ai pas échoué des milliers de fois, j’ai réussi des milliers de tentatives qui n’ont pas fonctionné". Nuance! Darwin aussi, faute de réussite, a abandonné ses études de médecine. Il a embarqué sur un navire, et c’est alors qu’il a commencé à découvrir ce qui le mènera à sa théorie de l’évolution." Bref, sans ses échecs d’étudiant, il n’aurait pas pu accéder à cette connaissance." Ainsi, ne vaudrait-il pas mieux suivre la maxime de Nelson Mandela : "Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j'appends" ?
Alors, bonne lecture à vous et à nos échecs !
Les vertus de l'échec, Charles Pépin Année : 2016. Pages : 225. Editeur : Allary Edition
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